La Bibliothèque des Âmes (Ransom Riggs): Déjà la fin…

img_0159

Hello les gens!

J’ai laissé traîner autant que j’ai pu pour faire durer le plaisir, mais il a fallu me rendre à l’évidence: il fallait bien que je termine ce livre un jour!

Que ce soient les livres, les jeux vidéo, les séries… J’ai toujours un pincement au cœur quand une aventure que j’ai appréciée se termine. Genre, les larmes me montent aux yeux, rien que de penser à la fin de Downton Abbey.

Et je dois avouer que je suis encore un peu tristounette d’avoir finalement terminé le troisième tome de la saga Miss Peregrine de Ransom Riggs. C’est en chroniquant le premier tome que j’ai commencé ce blog, et j’ai l’impression que cette trilogie gardera une place particulière dans mon cœur de lectrice. Je vais donc tenter dans cet article de vous parler non seulement de La Bibliothèque des Âmes, mais également de dresser un petit bilan sur l’histoire dans son ensemble.

Il est évidemment conseillé d’avoir lu les deux premiers (Miss Peregrine et les Enfants Particuliers et Hollow City, avec mes chroniques en lien) parce qu’autant j’essaie de ne pas spoiler, autant IL FAUT ÊTRE RÉALISTE CHERS AMIS, on parle de l’épisode final d’une série de romans. Abordons donc ce troisième et dernier volume tous ensemble dans la joie et l’allégresse!

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs - Miss Peregrine et les enfants particuliers - tome 3 - papotarium

divider

Les emmerdes continuent

A la fin de Hollow City, Jacob et ses congénères, se dépêtrant avec peine de moult embrouilles innommables, subissent un retournement de situation que je n’avais personnellement pas vu venir (eux non plus, il semblerait). Alors qu’ils pensaient presque toucher au but, ils se rendent compte que, bah, nope. Pas du tout du tout. Quasi-retour à la case départ pour ce dernier volet des aventures des enfants particuliers, mais avec encore moins de moyens et de soutien qu’auparavant. Malgré une situation qui paraît plus que désespérée, nos amis ne perdent pas espoir, Jacob découvre plus en détail et apprend à maîtriser ses pouvoirs, et c’est reparti comme en 40.

Pas trop de surprises quant à cette entrée en matière, La Bibliothèque des Âmes fait comme son prédécesseur: on est propulsés directement dans l’action, ça reprend là où ça s’était arrêté dans le bouquin d’avant, et vogue la galère. Très vite, nos compagnons découvrent une nouvelle boucle temporelle qui sera le théâtre de la majorité des évènements de cet ouvrage: l’Arpent du Diable. Un endroit plutôt différent de tous les endroits que nous avions pu voir jusque là, et dépeint comme toujours avec une grande efficacité par Ransom Riggs, qui a décidément ce don pour rendre ses descriptions vivantes et transmettre des ambiances de fou furieux. Son style d’écriture est toujours aussi visuel et agréable.

Question péripéties, le livre n’en manque pas, une fois encore. Dernier tome oblige, l’action est même encore plus dense que dans les deux volumes précédents. On a l’impression que ce cher Ransom s’améliore de livre en livre (dommage que ce soit le dernier, du coup! Je suivrai la suite de sa carrière avec intérêt). Je crois pouvoir dire que La Bibliothèque des Âmes est devenu ma partie favorite de l’histoire. Toutes les pièces du puzzle s’assemblent, une foultitude de révélations sont au rendez-vous, on comprend enfin pas mal de choses, et je dois dire que tout cela m’a entièrement satisfaite. C’est cohérent, ça tient debout, c’est bien amené.

La fin elle-même m’a apporté un peu de baume au cœur, je craignais beaucoup ce qui allait arriver à Jacob et à son statut un peu « le cul entre deux chaises », c’est simple, durant la lecture des derniers chapitres, j’ai été prise d’une sorte de frénésie, j’avais trop envie de savoir ce qui allait finalement arriver à tout le monde… C’est là que je me suis rendu compte complètement à quel point je m’étais attachée aux personnages.

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs - Miss Peregrine et les enfants particuliers - tome 3 - papotarium

divider

Des regrets?

J’en ai un peu. Disons que (et là ça va vraiment spoiler un peu, soyez prévenus) mon principal reproche à ce volume, c’est le traitement par-dessus la jambe de toute la petite clique que Jacob rencontre dans Miss Peregrine premier du nom. Même Miss Peregrine elle-même, qui donne pourtant son nom à la saga, est finalement relativement peu présente puisque trop occupée à être retenue en otage ailleurs.

Ce troisième tome cause surtout des aventures d’Emma et Jacob dans un Londres très… Dickensien? (ça se dit? Non? Tant pis. Prout.) Que ce soit Miss Peregrine ou que ce soient les enfants particuliers dont elle a la charge, amis de Jacob et d’Emma, donc, ils n’ont guère d’utilité qu’en tant que princesse-en-détresse-à-libérer-de-sa-haute-tour-gardée-par-un-dragon-passablement-véner. Bon, aucun d’entre eux n’est une princesse et il n’y a pas de dragon; en revanche, y’a bien une tour. Mais bref, là n’est pas la question. Simplement, ces personnages sont réduits à leur pure fonction d’objets de quête au sein de la narration, et c’est bien dommage.

On aurait pu imaginer des chapitres qui, même sans trop en révéler et en restant flous sur la localisation exacte de Miss P et ses protégés, opéreraient un changement de point de vue narratif, juste histoire de nous rappeler un peu que les gens que Jacob s’évertue à sauver ne sont pas que des trophées à récupérer et continuent à exister dans leur coin, voire MÊME essaient de s’en sortir par eux-mêmes parce qu’ils ont aussi des putains de POUVOIRS : ils m’ont, en effet, tous paru bien trop empotés et sans défense pour ce qu’ils sont censés être. Surtout les Ombrunes. Elles sont censées être un peu badass, keumême. Bref, j’aurais vraiment aimé passer davantage ce tome 3 en compagnie de ces particuliers auxquels je m’étais attachée. (En particulier Enoch. Big up à mon chouchou. ❤ )

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs - Miss Peregrine et les enfants particuliers - tome 3 - papotarium
Petit portrait de l’auteur dans le rabat du livre

divider

Bilan général de la trilogie

Voilà, on y arrive. J’ai un peu précipité ce que j’avais à dire sur le tome 3 lui-même, car il est finalement de la même trempe que les deux autres, donc j’avais somme toute peu de choses à ajouter que les chroniques précédentes n’auraient pas déjà dit. Il me paraît plus simple et plus pertinent de faire directement un petit compte-rendu de ce que j’ai pensé de Miss Peregrine dans son ensemble.

Alors, par où je commence?

Ces livres ont été un petit coup de cœur. Au même titre que la saga Harry Potter en son temps, la trilogie de Ransom Riggs m’a fait voyager, a titillé mon imaginaire, et m’a offert une expérience de lecture agréable et très divertissante. Le postulat de base est intéressant, la présentation l’est tout autant, et l’utilisation des photos est vraiment bienvenue. Tout ce petit monde est très attachant et on se sent aisément impliqué dans l’action, le fil des évènements se déroule sans accroc et la lecture de l’ensemble est très fluide.

Comme je l’ai dit un peu plus haut, j’ai vraiment eu une sorte de pincement au cœur en refermant La Bibliothèque des Âmes, je n’avais pas envie que ça se finisse, Jacob et ses compagnons d’aventure avaient réussi à me séduire.

Néanmoins, tout comme énormément de livres que j’ai appréciés et que je conseillerais à qui veut bien m’entendre, il n’entrera pas non plus dans le panthéon de mes lectures  cultes, pour plusieurs raisons. CERTES, à la fin, j’étais triste que… que ce soit la fin, quoi. Mais je n’ai pas eu ce sentiment de ressortir un peu différente de ma lecture, comme cela m’était arrivé pour Jonathan Strange & Mr Norrell, par exemple. Je ne veux ~surtout~ pas paraître dure envers la trilogie Miss Peregrine, parce que je l’ai vraiment beaucoup aimée, et qu’elle mérite vraiment d’être lue. Cet univers est formidable, mais peut-être un peu trop manichéen, peut-être aussi que Riggs avait la capacité d’en pondre énormément d’autres tomes pour entrer un peu plus en détail dans son folklore, creuser davantage certains personnages…

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs - Miss Peregrine et les enfants particuliers - tome 3 - papotarium

divider

CECI DIT: j’ai bien conscience d’une chose, c’est que mon bouquin favori du monde entier est extrêmement long, extrêmement détaillé et pointilleux, et que beaucoup de gens ont trouvé ça carrément too much. Je me dis donc que ces quelques petits reproches sont plus à mettre sur le compte de mes préférences personnelles ainsi que de mes habitudes de lecture (par exemple, Agnès Grey, ça représente assez bien mes goûts. Et encore, il est extrêmement court, comme bouquin). Le petit manque de profondeur que je reproche à cette série de romans est donc très certainement quelque chose d’assez subjectif, c’est peut-être même un genre de compliment de ma part: j’aurais aimé en avoir davantage à lire. Ransom, si tu me lis, il est encore temps de nous pondre une suite (ou un préquel) de 2000 pages (avec plein de notes de bas de page, bien évidemment).

Est-ce que je conseillerais cette série? Oui, mille fois oui! Que l’on aime ou pas le genre fantastique, on ne peut pas nier les qualités des ouvrages de Riggs. Une qualité qui commence par l’aspect de l’objet-livre lui-même, qui présente une esthétique quasi-irréprochable. Le soin apporté à la composition, aux pages d’illustration, ces motifs rétro qui viennent orner le tout… Et le récit lui-même n’est pas en reste. Le scénario peut paraître un brin léger et manichéen, mais il reste rythmé et intéressant. De plus, l’ami Ransom ne se prive pas d’aborder quelques thèmes et questions philosophiques de façon certes assez ténue, mais intelligente. Le point fort de cette aventure, pour moi, a réellement été LE POSAGE D’AMBIANCE DE FOU. Plus que les personnages ou l’intrigue, les lieux visités m’ont vraiment vendu du rêve par paquet de douze, l’écriture de l’auteur est très très efficace de ce point de vue.

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs - Miss Peregrine et les enfants particuliers - tome 3 - papotarium
Un bilan tout à fait positif, donc, pour la trilogie Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, qui vaut à mon avis complètement le détour, et vous promet d’agréables moments de lecture!

Voilà, je ne vais pas m’éterniser davantage, parce que je pense avoir fait le tour de cette série ma foi fort sympathique.
Maintenant, niveau lecture, je vais m’attaquer à Belgravia (que j’avais tellement méga-hâte de commencer que ça m’a consolée de terminer Les Enfants Particuliers 😀 )

Bien évidemment, je vous ferai un compte-rendu de tout ça, mais en attendant, je vous souhaite un joyeux Halloween,

Bien Cordialement, BISOUS ❤

Hollow City : Un second tome de Miss Peregrine à la hauteur du premier?

Hello les gens!

Pour ceux qui suivent le blog depuis le début, vous vous souviendrez que mon premier article traitait du premier tome de la trilogie Miss Peregrine de Ransom Riggs. Plutôt enthousiaste à la fin de ma lecture du premier volume, je m’étais assez vite décidée à acquérir les deux suivants. Eh ben, du coup, aujourd’hui, figurez-vous que je vais vous parler du tome 2. ÉPATANT, HEIN?

Pour des raisons évidentes, il est conseillé d’avoir lu au moins le premier livre avant de lire l’article qui suit, parce que… Ben, parce que c’est logique. Je vais parler du second. Vous suivez, un peu? Bien, allons-y.

Hollow City - Miss Peregrine et les enfants particuliers - Papotarium
Le Tome 2, vu ici en train de se détendre tranquillou en compagnie de ses potes.
Attention, ça va peut-être spoiler?

Ouais, parce qu’on ne va pas revenir sur l’avant et le processus d’acquisition du bouquin, le pourquoi ça m’a fait envie et tout le tintouin: les raisons sont les mêmes que pour mon achat du premier volume, l’envie de connaître la suite en plus.

Nous allons donc plonger directement dans le vif du sujet, comme le fait d’ailleurs le bouquin lui-même: PAS LE TEMPS DE NIAISER, on est catapultés in medias res, juste au moment où s’achevait l’épisode précédent. C’est limite si ça ne donne pas l’impression qu’il y a juste eu une coupure pub entre les deux. Pas de résumé, pas de chichi; une note de bas de page te le dit à un moment: si tu sais pas de quoi on cause, c’est dans le livre d’avant.

On retrouve donc nos héros dans de beaux draps suite aux événements un peu cataclysmiques qu’ils viennent tout juste de vivre, et vogue la galère vers de nouvelles aventures, qui auront pour but de sauver un personnage absolument crucial qui est, ma foi, en fort fort mauvaise posture.
Je ne vais pas vous cacher une chose: j’ai été trèèèès trèèèèès sceptique quant au début du livre. Je vais spoiler un petit coup en essayant de ne pas trop en révéler quand même, mais lorsque notre petit groupe de joyeux lurons particuliers débarque dans la première « boucle temporelle » de l’ouvrage, la nature de ses habitants m’a laissée complètement perplexe. On est face à un nouveau type de créatures particulières, et ça m’a pas mal déconcertée, j’ai trouvé cette nouvelle addition au folklore du récit complètement what the fuck (je vous en supplie, pardonnez-moi mes anglicismes, mais celui-ci était trop tentant!) et je la trouvais peu nécessaire, un peu comme l’ingrédient de trop dans une recette autrement bien sympa. J’avais en tête l’adage « le mieux est l’ennemi du bien » et je me suis demandé

Hollow City - Miss Peregrine et les enfants particuliers - Papotarium
J’aime toujours autant ces pages de garde qu’on retrouve à chaque chapitre!

un instant si Ransom Riggs ne venait pas de saborder totalement son histoire. (Si vous ne comprenez pas de quoi je parle et que vous n’avez pas peur du spoil, je vous invite à regarder en toute fin de l’article, j’ai glissé un petit P.S. en gris clair dans lequel j’énonce plus clairement de quoi je veux causer)

Du coup, j’ai laissé le livre de côté quelques jours, comme pour digérer le fait que j’allais potentiellement me farcir deux tomes qui partent complètement en sucette. Je persiste à penser que cette « nouveauté » est un peu surfaite, mais la suite du livre a réussi à me la faire accepter, d’une part parce que ça ne parasite pas non plus de trop le récit, et d’autre part parce que finalement, quand on y réfléchit bien, ce n’est pas si incohérent que cela.

Et je me dis que j’ai bien fait de ne pas laisser tomber.

Ce second volume n’offre pas une seconde de répit au lecteur, l’action s’enchaîne à un

rythme effréné mais, cette fois-ci, bien plus maîtrisé. Il est plus long que le premier en terme de nombre de pages, mais m’a aussi paru plus court, parce que j’ai vraiment, vraiment pas pu le reposer une fois passée ma petite déconvenue initiale. Le style est toujours aussi concis, les descriptions sont toujours aussi efficaces et l’imaginaire fonctionne encore plus à plein tube. Quand je compare Hollow City à son prédécesseur, le constat est flagrant: Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, premier du nom, ne fait figure que d’introduction. Plus j’y pense, et plus je me dis que j’ai vraiment, vraiment apprécié ce tome 2. Il m’a vraiment transportée. Les lieux visités sont variés, convaincants et ont tous une identité propre, les descriptions sont vraiment réussies et évocatrices, les ambiances sont dépeintes avec énormément d’efficacité, et comme je l’ai déjà dit, l’action n’est pas en reste.

L’époque contemporaine est bien moins présente dans cette partie de l’histoire, on passe le plus clair de notre temps en 1940, avec quelques incursions à d’autres époques, et ce n’est pas pour me déplaire, moi qui ne déborde pas spécialement d’amour pour les fictions à toile de fond contemporaine. L’Histoire (avec un grand H, cette fois-ci) est toujours entremêlée avec le parcours de notre petite équipe de gamins bizarres, et cela amènera son lot de scènes poignantes. Malgré ce tourbillon incessant de péripéties, une aura mélancolique plane sur Hollow City, en partie incarnée par Jacob lui-même, en proie à de nombreux questionnements, doutes, et surtout à un sentiment de faiblesse et d’impuissance face à des événements qui le dépassent parfois. C’est un sentiment assez indicible, mais très marquant, qui m’a envahie en lisant ce livre. Tout y contribue à provoquer une impression d’inexorable, de fuite en avant vouée à l’échec; et face à ça, on a des protagonistes qui ne lâchent jamais l’affaire, qui continuent à se battre même dans les situations les plus désespérées…

Et puis cette fin. Cette fin qui m’a éclaté en pleine gueule, même que je ne m’y attendais tellement pas. J’ai été scotchée. Bien plus, d’ailleurs, que par la fin du premier, qui me semblait si précipitée et presque brouillon. Là, ce n’est pas du tout le cas. Pas du tout du tout. C’est bien mieux amené, on n’a pas l’impression que l’auteur s’est rendu compte trop tard qu’il fallait boucler le récit.

Enfin, bref, je ne veux, encore une fois, pas trop en révéler, mais sachez que ça m’a complètement redonné foi pour le troisième opus. Je ne manquerai pas de vous livrer mes impressions dès que je l’aurai terminé, comme de bien entendu.

Petit bilan, donc.
Hollow City - Miss Peregrine et les enfants particuliers - Papotarium
Je vous colle une petite image d’Eva Green en Miss P., parce que EVA GREEN ❤

Puisqu’il faut quand même conclure comme il se doit pour que ça ressemble vaguement à quelque chose (bordel de flûte, cet article était tellement décousu), je tiens à réitérer mon insistance sur un point que je traitais déjà dans ma petite chronique du volume premier: OK, c’est écrit dans un langage simple, voir simplifié. Ce n’est pas débordant de figures de styles pompeuses, ni de descriptions lyriques de 20 pages sur la couleur opalescente du ciel londonien. OK, c’est du fantastique, c’est plein d’aventures, les personnages sont jeunes, et en plus, y’a des images. OK, c’est assez manichéen, parfois naïf. En résumé, OK, c’est de la littérature totalement stéréotypée Young Adult. Mais pour être très honnête, d’abord, allez relire dans mon article précédent ce que je pense sur cette saloperie de distinction daubée (je me retiens, je peux être vachement moins polie aussi, si vous voulez), parce que je vais pas non plus en remettre une couche; et ensuite, ensuite! Permettez-moi d’affirmer qu’il serait bien crétin de se refuser une lecture si efficace, si divertissante et si immersive parce qu’une bande de fins stratèges du marketing ont, un jour, trouvé judicieux d’établir des frontières d’âge dans la littérature. Même sans être encore parvenue à l’épilogue de cette trilogie, je pense pouvoir l’affirmer à présent, (on verra bien si le troisième volume me fera mentir) ce triptyque fantastique est fort sympathique (VOUS AVEZ VU CES RIMES? VOUS LES AVEZ VUES? SALUEZ MON GÉNIE SVP), et vous ravira certainement pour peu que vous soyez emballés par le quatrième de couverture. Ransom Riggs tient ses promesses, alors si l’aventure vous tente, foncez!

Je vous donne rendez-vous bientôt pour vous rendre compte de mes impressions sur le tome 3, et en attendant, je vous gratifie d’un pluvieux mais jovial:

Bien Cordialement, BISOUS ❤

PS /ATTENTION SPOIL/ : Pour ceux qui veulent savoir, le truc qui m’a tant dérangée au départ et auquel je fais allusion, c’est l’existence d’animaux particuliers. Sur le coup, ça m’a paru profondément farfelu. VOILA.