Comment bien retoucher ses photos sur smartphone et tablette?

Panneau titre comment retoucher photos smartphone

Coucou les gens! Pour ce premier article de l’année, je me suis décidée (enfin) à vous concocter ce petit topo que je vous promettais sur la retouche version mobile. Il vous est sûrement déjà arrivé de prendre une jolie photo avec votre smartphone et de vous dire tiens, elle est pas mal celle-là, mais il lui manque quelque chose? Ou encore d’être un peu paumé(e)s au moment d’apporter des corrections à votre image avant de la publier sur Instagram? Voire même, ne pas trop savoir comment vous y prendre, avoir l’impression d’en faire trop ou pas assez? Je vais tenter ici de vous offrir quelques pistes qui pourront vous aider. C’est parti!

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1- La bonne photo

La première chose importante à savoir peut paraître vachement con-con comme ça, pourtant c’est le point de départ indispensable (j’insiste). Une photo de reflex au format RAW, si elle est un poil sous-exposée, c’est rattrapable. Un fichier JPEG de smartphone, beaucoup moins. Il n’y aura pas de miracle possible! La bonne retouche commence par une bonne photo. Veillez donc à ce que votre image soit correctement exposée (en gros, qu’elle soit ni trop claire, ni trop sombre, même s’il existe des exceptions. Un clair-obscur sera forcément ultra-sombre. On se comprend). Bien évidemment, faites attention à ce que la photo soit nette, et bien cadrée. Le recadrage est votre ennemi! Rogner quelques pixels ou redresser la photo d’un ou deux degrés, ça passe, mais pas au-delà. La retouche sert à améliorer une photo réussie et non à « sauver » une photo ratée!

Ah, et petite chose: OUI, je sais que le bout du pied de la poupée est coupé. Mea culpa, en plus j’en ai d’autres où il ne l’est pas. Je m’en suis rendu compte trop tard et j’ai la flemme de refaire toutes les captures, donc comme c’est pas super important, vous vous en contenterez 😀 C’est pédagogique, voilà. Pour vous montrer ce qu’il ne faut pas faire.

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2- La bonne appli

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Un autre truc qu’il faut éviter, c’est de passer votre fichier à la moulinette de trouzemille applis de retouche différentes à la suite. Je vous l’avais déjà dit ici, il faut être délicat avec son petit fichier. Imaginez, genre, que c’est une chemise en soie de licorne ultra-rare à 10 000€ lavable uniquement à la main avec un savon à base de larmes d’elfes des bois. Eh ben c’est comme si vous passiez cette chemise à la machine à laver, à 90°c, avec de la lessive de merde, sans adoucissant. 10 fois de suite. Votre truc, il est ruiné. C’est pareil pour votre image si vous faites une retouche ici, une là, enfin bref, je vous reparle pas de tout ça, je me suis déjà étendue dessus dans l’article que je vous ai mis en lien.
Pour éviter ça, il vous faut trouver l’appli qui vous convient le mieux. Il peut y en avoir plusieurs, je vous montre ici celles que j’utilise le plus. J’en choisis une selon la retouche que j’ai à faire et je m’y tiens. Une photo=une appli de retouche, pas plus. Je vous ferai une petite sélection plus tard! En l’occurrence je vais utiliser Snapseed, que je vous conseille. Mais vous pourrez reproduire ces astuces avec l’appli de votre choix!

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3- Les bons ajustements

Alors ici, c’est pareil: le maître mot est délicatesse. Si vous regardez l’image ci-contre, vous aurez peut-être l’impression que rien n’a changé dans l’image, à part le menu affiché. Pourtant, j’ai déjà effectué une foule d’ajustements, comme en atteste justement ce même menu. Le but, ce n’est pas forcément d’avoir un avant/après phénoménalement spectaculaire: encore une fois on parle d’améliorer, de façon subtile, pas de faire un relookage total! En revanche, je vous encourage à faire mumuse avec les réglages pour mieux les comprendre: un bon exercice, c’est de toucher à chaque paramètre, de le pousser au maximum et au minimum, pour bien se rendre compte de ce que ça fait à votre image, sans valider la retouche. Ensuite, trouvez un dosage raisonnable et passez au réglage suivant! Un grand nombre d’applis propose une fonction de « comparaison » (ici, c’est le petit rectangle en haut à droite): en un appui, vous pouvez voir l’avant et l’après retouche. Vous vous rendrez compte que les changements que vous pensiez invisibles sont pourtant bel et bien présents! Le changement le plus visible ici a été de baisser la « température » de l’image (« chaleur », ici): si vous faites bien attention, l’image a maintenant un ton légèrement plus froid (plus « bleu », en quelque sorte). Faites surtout attention à ne pas faire les foufous avec le contraste, et si possible, ne touchez pas à la saturation. Les JPEG produits par les smartphones et autres appareils mobiles sont déjà très saturés et contrastés (c’est grâce à ça, en partie, qu’on arrive à vous les vendre: le fait qu’ils fassent de « belles photos » à votre œil vient en grande partie de ce phénomène de sur-saturation et de poussée des contrastes, produisant des images bien percutantes mais pas forcément subtiles. Quand vous passez au reflex, surtout en RAW, ça vous fait un choc de voir à quel point une photo vraiment pas retouchée est terne en comparaison!). Vous remarquerez d’ailleurs que j’ai un peu diminué ces deux paramètres!

Papotarium comment retoucher ses photos sur smartphone structure
Structure (ou clarté, selon les logiciels): -100 vs. +100. D’un côté ou de l’autre, c’est laid. Ne faites pas ça.

Ensuite, vous avez ces options qui vous promettent monts et merveilles et qui, si vous ne faites pas gaffe, vont produire un résultat agréable sur un petit écran, en regardant pas trop près, mais ruinent en vérité totalement la qualité de votre image: regardez juste au-dessus, en voici un exemple. L’option « structure » augmente les micro-contrastes de l’image, un peu comme l’option « netteté » mais de façon moins fine. C’est un peu, en quelque sorte, à mi-chemin entre le paramètre de contraste et celui de netteté. Sur le coup, l’effet est tellement spectaculaire qu’on est tenté d’en faire des caisses. Retenez-vous! La parcimonie est votre plus grande alliée, d’autant plus que toutes les images ne gagnent pas à être plus contrastées. Cela durcit énormément l’image. Sur une photo de paysage, c’est déjà largement mieux que sur un portrait. Essayez de pousser la structure/clarté au max sur un portrait, vous verrez. De même pour la netteté. Vous pouvez en rajouter un brin, mais vraiment léger. Si votre photo n’est pas nette de base, ça ne la rendra pas moins floue en un coup de baguette magique, juste floue et dégueulasse en prime! Si vous avez une option de réduction de bruit, même principe. Un peu trop et vous vous retrouvez avec une image toute baveuse. Et ça, c’est nope.
Quant aux effets de flou radial et de tilt-shift: Non. Juste non. De rien.

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4- La question des filtres

Voici un petit avant-après à ce stade. Je vous l’accorde, peu de choses changent. Il devrait en être de même pour vous, à ce stade. On a bidouillé deux-trois trucs pour rendre la photo plus à notre goût, bref, c’est pas fifou. C’est là que viennent les filtres. Alors voilà, mettre un filtre sur sa photo, c’est ultra-critiqué, ultra-mal vu, ce que vous voulez, mais je vais vous dire: 1- on emmerde les gens et ce qu’ils pensent, et 2- quand on veut ajouter une touche perso un peu spéciale à son image, bah sur mobile, c’est un peu la solution. On est pas sur Lightroom ou Photoshop, (où il existe aussi des filtres, mais qui s’appellent « presets », « virage partiel », « courbe de transfert de dégradé »  et autres « actions », du coup ça fait tout de suite plus pro et on peut s’en servir tout en crachant sur celles et ceux qui se servent de filtres sur leurs applis… no comment, hein, mais j’en pense pas moins…)

Bref, si vous en avez envie, l’usage de filtre doit être totalement décomplexé, d’autant que la majorité des applis permet à présent de les doser, histoire d’estomper un peu l’effet si vous le trouvez trop criard. Vous pouvez réfléchir à l’ambiance que vous souhaitez transmettre dans votre image, et trouver un filtre correspondant en vous aidant du langage des couleurs, par exemple. Eh oui, les couleurs véhiculent des émotions!

Par exemple, là, sur la première photo: trop de filtre tue le filtre. Et la photo. Et nos yeux. Et le bon goût. Ça fait beaucoup de morts, quand même.A droite, un filtre plus raisonnable, estompé. Il adoucit les contrastes et apporte une teinte bleutée à l’image, pour accentuer le côté « rêveur ».

Si on met la photo d’origine et la version finale côte à côte, ça donne ça:

C’est léger, mais ça se voit! On voit qu’il y a eu du travail et que la photo n’est pas brute de décoffrage, il y a une petite empreinte personnelle. Entre nous, petite confidence: je préfèrerai toujours voir une photo retouchée un peu maladroitement, un peu excessivement, qu’une photo pas retouchée du tout. Parce que derrière, il y aura eu un travail, un effort de personnalisation et la volonté d’y mettre sa marque. C’est très ludique à faire, ça ne coûte rien, et les possibilités sont infinies! Comme vous le voyez, cela n’a pas besoin de sauter aux yeux et d’être spectaculaire pour avoir son petit effet. Vous avez le droit aussi de préférer la version non retouchée, plus neutre, mais en vérité, je ne l’aurais jamais montrée telle quelle si cela n’avait pas été pour les besoins de mon article. La retouche est un moyen de m’approprier mon cliché!

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5- Et après?

Une fois que vous avez suivi ces étapes, il se peut que certains points vous semblent encore à améliorer: le filtre a rendu votre photo trop sombre, vous avez changé d’avis sur vos réglages… C’est le moment de passer ça en revue! N’oubliez pas d’user et d’abuser de la fonction avant/après pour vous rendre compte de l’intensité de vos retouches. Si votre travail ne vous convient pas, vous pouvez affiner vos modifications! Il est important de faire cette dernière petite vérification avant d’avoir sauvegardé votre fichier. Prenez donc bien le temps de peser le pour et le contre, de voir ce qui pourrait éventuellement poser problème ou d’ajouter une dernière petite touche perso à votre image. Après l’enregistrement, on ne modifie plus le fichier créé! Si vous avez enregistré votre photo et que ça ne vous plaît pas, refaites votre retouche sur la photo originale. Et votre photo, une fois retouchée et enregistrée, vous éviterez à tout prix de la remodifier avec une autre appli. Vous la mettrez en ligne sur vos réseaux favoris si vous voulez, mais hors de question d’y rajouter des choses, sous peine de subir une perte de qualité d’image.

N’hésitez pas à vous entraîner à l’exercice de la retouche sur d’anciennes photos, à tester un peu tout, à regarder les nouvelles applis qui sortent, c’est en pratiquant qu’on s’améliore 🙂

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Voilà voilà, c’en est à présent terminé de mes petits conseils retouche. Comme vous avez pu le voir, si votre photo de base n’est pas bonne (mise au point, exposition), la retouche n’est pas une solution miracle! Ce n’est pas une roue de secours en cas de photo ratée, mais davantage un moyen de peaufiner votre image, d’y apporter une touche personnelle. Cet article est plutôt vague et généraliste, car je l’ai voulu adapté à n’importe quelle appli de retouche photo, ce n’est donc pas ici que vous apprendrez à naviguer dans les menus ou à savoir comment trouver tel réglage dans les menus: pour cela, il faut mettre la main à la pâte et essayer! Prendre du temps à découvrir l’application qui vous servira est très important pour y être à l’aise. Je vous ferai bientôt une petite sélection un peu plus en détail des applications sympa pour la retouche. Si jamais vous avez des suggestions, d’ailleurs, n’hésitez pas: les commentaires sont faits pour ça!

D’ici là, je vous souhaite de bien vous amuser à bidouiller vos images!

Bien Cordialement, BISOUS ❤

5 jeux vidéo contemplatifs, pour réfléchir et s’émerveiller

Titre - 5 jeux vidéo contemplatifs pour réfléchir et s'émerveiller

Salut tout le monde!

Alors ça y est, on est en Décembre, c’est bientôt les fêtes. Qu’on célèbre ou pas, difficile d’éviter les foules se pressant dans les magasins, les décos qui brillent partout, cette espèce de frénésie qui, soyons honnêtes cinq minutes, hein, peut très vite mener à l’overdose. (Je ne parle même pas du rond-point près de chez moi, décoré pour l’occasion, entre autres, de deux panneaux, l’un mentionnant « libéré » et l’autre, « délivré ». Oui, ils ont osé. J’y passe tous les jours. Qui c’est qui va avoir cette chanson dans le crâne TOUT LE TEMPS? C’est bibi!)

BREF. C’est bien pour cette raison que l’idée m’est venue de ne pas faire de trucs spéciaux sur mon blog pour Noël, et que je vais plutôt vous proposer une petite sélection de jeux vidéo contemplatifs, calmes, zen, pour décompresser et vous évader un peu de ce tourbillon de papier cadeau et de guirlandes lumineuses! Ces jeux ont été de véritables coups de cœur pour moi: esthétiques, oniriques, artistiques même, ils constituent des expériences relaxantes, originales, et surtout plutôt accessibles même si vous n’êtes pas forcément un(e) joueur(se) aguerri(e).

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 JOURNEY

Journey - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Le premier de cette petite sélection a vu le jour sur PS3 en 2012, et est depuis également disponible sur PS4, il s’agit donc de Journey. Il fait partie des œuvres vidéoludiques qui, à mon sens, ont un peu posé les bases de toute cette tendance dans le monde du jeu vidéo consistant à vouloir offrir des expériences poétiques qui transcenderaient les codes du genre, tendance portée en grande partie par la scène indépendante et contribuant à abolir totalement la distinction entre jeu vidéo et art. Ouais je sais, c’est pompeux dit comme ça. BREF. Bon, Journey, en quoi ça consiste?

Eh bien vous incarnez ce petit personnage tout de rouge vêtu, écharpe flottant aux quatre vents… Et vous explorez. Il n’y a pas de manipulations compliquées, vous pouvez vous déplacer, sauter et émettre des sortes de signaux sonores qui vous serviront à diverses petites choses. Comment êtes-vous arrivé là? Quel est votre but? Rien n’est expliqué, vous êtes juste là, et faute d’en savoir davantage, il vous faut progresser pour le découvrir vous-mêmes. Au fil de votre parcours, vous pourrez, grâce à des scènes cinématiques et des fresques disséminées un peu partout, en apprendre plus ou plutôt en DEVINER plus sur ce qui se trame là-dedans. Je ne peux pas vraiment en dire davantage, Journey c’est vraiment un truc qui se vit et qui, au même titre que n’importe quelle autre œuvre d’art, acceptera autant d’interprétation qu’il existe de joueurs.

Journey - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Pour moi, le truc qui rend Journey aussi unique, c’est que malgré ce délire désertique et ces ruines abandonnées, vous ne serez pas forcément seuls. Pour peu que votre console soit connectée à Internet (et on est en 2016, donc j’imagine que quand même, c’est le cas pour la majorité d’entre vous, enfin bon, on peut se tromper, hein), sans même besoin d’abonnement au service Playstation +, eh ben vous pourrez rencontrer d’autres joueurs. C’est totalement aléatoire, et ça rend le truc absolument formidable. Vous n’avez aucun moyen de communiquer excepté ces petits bruits/scintillements dont je parlais plus haut (c’est donc très limité) et malgré tout… Le truc fonctionne à merveille. Encore une fois, c’est un ressenti assez indescriptible, il faut vraiment essayer. Se retrouver à jouer avec un parfait inconnu, et traverser ces contrées mystérieuses à deux alors que tout est fait pour donner au joueur cette impression d’être seul et perdu, c’est vraiment quelque chose. Qui plus est, même si le jeu date d’il y a quelques années, pour l’avoir acquis récemment, je peux vous affirmer qu’il reste des joueurs, j’ai pu en croiser plusieurs dans la même partie.

Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas!

 

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ABZÛ

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On est un peu dans une suite logique, là, puisqu’Abzû (dispo sur PS4 et Steam) émane du studio fondé par Matt Nava, le directeur artistique de Journey (si si, vous savez, Journey, je vous en ai parlé. Genre, juste au-dessus). Après avoir travaillé sur ce jeu à l’esthétique aride et désolée, l’ami Matt voulait offrir quelque chose de diamétralement opposé, un univers luxuriant, fertile et grouillant de vie: et PAF, ça a fait des chocapic ça a donné Abzû.

On va la faire courte, hein, mais si vous avez aimé Journey, vous allez aimer Abzû. Le principe est sensiblement identique, un personnage non-identifié, des lieux à explorer, le tout formant une histoire sans paroles vous faisant découvrir des fonds marins absolument merveilleux. Ici aussi, on en prend plein les yeux et plein les oreilles, certaines phases de ce périple sous-marin poussent encore plus loin les envolées lyriques qu’on a pu connaître avec son prédécesseur.

Abzû - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Qu’il s’agisse de Journey ou d’Abzû, il est à noter que les expériences offertes sont assez courtes: en prenant bien son temps, en deux ou trois heures, c’est plié. Certains pourraient y voir un point faible, mais il faut s’avouer que de telles œuvres ne fonctionneraient tout simplement pas sur une dizaine ou une vingtaine d’heures. Ces jeux ont été conçus pour être courts, car il est préférable de terminer sa partie en une fois, un peu comme un film. Ceci dit, ils font aussi partie de ces titres dont la rejouabilité est phénoménale, il y a des tonnes de choses à découvrir et leurs univers sont tellement travaillés qu’on a envie d’y revenir. C’est un émerveillement de tous les instants qui vous attend avec ces jeux vidéo, qui arriveraient même à séduire les personnes les plus réticentes à prendre une manette!

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FEZ

Fez - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Fez, c’est aussi un vieux de la vieille, sorti le 13 Avril 2012 sur Xbox 360, et désormais également dispo sur PC, Mac, Linux, PS3, PS4 et PS Vita (ouais, rien que ça, t’as vu). Je crois que c’est ma première expérience marquante en terme de jeu indépendant.

Petit avertissement: Oui, Fez, c’est un jeu tout joli, aux graphismes assez naïfs… Mais il exige peut-être un tout petit peu plus de skill et de matière grise que les autres jeux de cette petite sélection.En fait, ici, il va vous falloir apprendre à penser autrement. L’expression en langue anglaise « Think outside the box » résume parfaitement le truc. Mais y’a pas vraiment d’équivalent français. Et « pense en-dehors de la boîte », ça ressemble un peu à rien, quand même. Bref, où en étions-nous? Fez.

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Dans Fez, vous prenez le contrôle de Gomez, ce petit bonhomme blanc avec son couvre-chef qui est justement, ben… un chapeau de type fez. D’où le nom du jeu. Ils sont astucieux, quand même. Là encore, il s’agira d’explorer divers endroits et d’en découvrir d’autres dans un mélange de jeu de plateforme et d’énigmes. Là où Fez est particulier, c’est que, vous le voyez bien sur l’image ci-dessus, on est dans un jeu en 2 dimensions.

Alors oui, sauf que pas vraiment, en fait, haha. En effet, vous voyez les décors en deux dimensions, à cause de l’angle de vue, mais tout est en réalité tridimensionnel… Et vous pouvez faire pivoter l’ensemble du décor, vous offrant ainsi de toutes nouvelles perspectives sur votre environnement, et trouvant sur un côté du niveau la solution à un problème qui vous paraissait insoluble vu depuis votre angle de départ… C’est un peu difficile à piger? Rassurez-vous, ça l’est tout autant à expliquer; mais une fois en jeu, c’est limpide, et très intuitif.Voyez l’image que je vous ai mise un peu plus haut, représentant un des décors pendant la rotation, et comparez avec l’écran qui va suivre.

Fez - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Non seulement ce système de jeu basé sur les changements de perspective est très original, mais ce n’est pas le seul atout de Fez. Ce jeu est également plein de mystères, d’énigmes complètement tordues nécessitant souvent de repenser complètement sa façon de réfléchir. La solution se trouvera parfois en-dehors du jeu lui-même. C’est un vrai plaisir de bénéficier d’une telle variété dans les casse-tête proposés, et très honnêtement, cet exercice de penser différemment est une invitation formidable à l’ouverture d’esprit et à la réévaluation de notre vision des choses. Oui, je pars loin dans le trip philosophique, mais Fez m’a vraiment fait cet effet-là.

Quant au dépaysement, Fez n’est pas en reste, tellement la variété et la beauté des zones à visiter est grande, et toutes ces portes dérobées, ces pièces secrètes et autres petites surprises donnent à Fez des allures de, euh… Vous savez, ces meubles anciens, là, avec plein de tiroirs et de compartiments dissimulés? Eh ben, de ça. Voilà.

En résumé, Fez conviendra à toutes les personnes férues de puzzles, de casse-têtes et de tout ce qui fait fonctionner la matière grise, mais aussi tous les gens que ce genre d’exercice peut habituellement rebuter: certes, il faut y résoudre des énigmes, mais celles-ci sont variées et vraiment bien pensées.

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MONUMENT VALLEY

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On fait un petit crochet rapide du côté des jeux mobiles (iOS, Android et Windows Phone) pour découvrir Monument Valley, sorti en 2014. Pour ne pas déroger au principe du classement, ce jeu est beau. C’est vraiment le premier adjectif qui me vient à l’esprit. Pétri d’influences artistiques dont la plus évidente est M.C. Escher (vous savez, les perspectives impossibles? Les escaliers qui vont dans tous les sens? Bah c’est lui), ce jeu s’apprécie autant pour son aspect ludique que pour ses allures de galerie d’art interactive.

Comme dans Fez, il sera question de jouer avec la perspective, sauf que cette fois-ci, ce n’est pas l’angle de vue sur lequel vous aller influer, mais la structure des édifices que vous parcourez. Là encore, une situation dans laquelle votre petit personnage semblera bloqué se résoudra par une simple rotation, d’un élément de décor cette fois.

Ce jeu, je l’ai voulu pendant longtemps, mais je n’avais jamais sauté le pas. Et puis récemment, je l’ai vu en promo sur l’App Store, et je me suis laissée tenter… J’ai bien fait! Malgré sa courte durée de vie et sa simplicité, c’est un bonheur pour les yeux. Les palettes de couleur, en particulier, sont très soignées, le level design est intelligent et l’expérience est vraiment relaxante, on ne se retrouve jamais vraiment coincé.

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Voyez cette capture d’écran? Eh bien, c’est loin d’être un des plus beaux tableaux du jeu. C’est simple, j’ai fait énormément de captures tellement n’importe quel moment est digne de finir en fond d’écran. Ce qui est d’ailleurs arrivé sur mon iPad! Un mode « photo » est d’ailleurs proposé, vous permettant de sauvegarder facilement vos captures du jeu.

Si vous cherchez un jeu mobile qui réussit à la fois à être soigné esthétiquement, agréable à jouer et accessible à tous, n’hésitez plus. Sa simplicité peut même en faire un jeu sympa pour un public un peu plus jeune, qui sera séduit par cette ambiance de conte de fées!

 

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THE WITNESS

The Witness - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

 Alors là, je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Plus récent (sorti en janvier 2016) et dispo sur PS4, Windows et XBox One, (bientôt sur iOS?) The Witness m’a complètement hypnotisée, allant même parfois jusqu’à me détourner de Final Fantasy XV. The Witness, c’est un jeu vraiment à part. Je l’ai connu à travers une vidéo de let’s play au début de l’année, puis un peu oublié, et puis avec Monsieur, on est retombés sur une vidéo de présentation sur Youtube, où il en était montré un peu davantage… Et j’ai été séduite. Bénéficiant récemment d’une promo très intéressante sur le PSN, j’ai donc sauté le pas avec joie, et bon sang, qu’est-ce que j’ai bien fait.

Bon, alors en quoi ça consiste au juste, me demanderez-vous? Eh bien vous êtes dans un tunnel. Et en gros, démerdez-vous avec ça. C’est-à-dire que vous êtes vraiment livré(e)s à vous-mêmes, il n’y a aucune interface à l’écran, aucune voix, aucune musique, simplement le bruit de vos pas et de l’environnement. Vous avancez, et très vite, vous êtes amené à résoudre une sorte de puzzle sur un panneau, qui consiste à déplacer un point sur une ligne. Et là…

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Là, vous débarquez sur une île. Mais pas n’importe quelle île. Je crois que c’est un des plus beaux univers de jeu que j’aie pu parcourir dans ma vie de gameuse, en tout cas un de ceux qui me plaisent le plus. Chaque recoin de cet endroit est un régal pour les yeux. Une œuvre d’art. Au fil de vos pérégrinations, vous traverserez des zones toutes plus enchanteresses les unes que les autres, chacune inspirée de différents endroits de notre monde… Une atmosphère onirique et luxuriante à laquelle je pense n’avoir jamais vu d’équivalent.

Comme vous l’avez peut-être constaté sur l’image précédente, l’endroit que vous visitez est parsemé de ces fameux panneaux dont je vous parlais plus haut. La résolution de ces puzzles (qui sont au nombre de plus de 600!) sera le but principal de votre périple. Mais 600 puzzles sur le même principe, c’est pas un poil relou, me demanderez-vous? Eh bien que nenni, chers amis, que nenni. Voyez-vous, chaque zone du jeu apporte aussi sa variante à ces tableaux, et il vous faudra parfois savoir observer votre environnement, raisonner par déduction et faire preuve, encore une fois, d’une façon de penser assez « ouverte ». Cette fois-ci, « think outside the box » prend même une tournure parfois assez littérale. Mais je n’en révèlerai pas davantage!

The Witness - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

Pour les plus ancien(ne)s d’entre vous, si je vous dis que ce jeu m’a fait fortement penser à Myst dans son principe et son ambiance, vous aurez déjà une bonne idée du genre d’expérience qui vous attend ici. L’île abandonnée, l’absence totale de tuto ou d’assistance de la part du jeu pour guider vos premiers pas, le calme ambiant et d’autres points encore que je ne vous révèlerai pas pour ne pas vous gâcher l’expérience… On sent vraiment l’héritage Myst dans The Witness, les concepteurs du jeu le revendiquent d’ailleurs ouvertement. Et pourtant, Dieu sait si j’ai détesté Myst! A mon sens, The Witness reprend tous les aspects attrayants de ce jeu tout en s’affranchissant des choses un peu moins cool (je le répète, c’est là mon opinion personnelle!).

Il m’est difficile de parler de ce jeu de façon détaillée, et vous devez sûrement avoir l’impression que je tourne totalement autour du pot: c’est tout bêtement parce que ce jeu ne s’explique pas facilement: il est important pour moi de ne pas trop en dire, parce que c’est vraiment une découverte à faire soi-même, une sorte de voyage initiatique vidéoludique, si on veut. Pour vous donner un ordre d’idée, je ne l’ai pas encore fini mais je sais d’ores et déjà qu’il figurera parmi mes jeux préférés de tous les temps. J’ai juste envie de vous dire de foncer sans vous poser de questions!

The Witness - 5 jeux vidéo contemplatifs - Papotarium

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Et voilà, c’en est terminé de cette petite sélection! Vous parler de ces jeux me tenait vraiment à cœur, et croyez-le ou non, j’en ai encore sous le coude: si ça vous plaît, j’aurai encore d’autres titres à vous suggérer! J’ai préféré sortir ce genre d’article plutôt que de parler de la sortie de Final Fantasy XV comme je l’avais prévu au départ, parce que, disons que, hum… LE SUJET A DU ÊTRE LÉGÈREMENT ABORDÉ AILLEURS. Genre, dans tous les médias possibles parlant de jeu vidéo.

Quel que soit votre niveau d’implication avec le monde vidéoludique, que vous soyez super gameur(se) ou joueur(se) occasionnel(le), voire même pas joueur(se) du tout, ces cinq œuvres que je vous ai présentées ont toutes quelque chose qui les détache totalement de l’idée qu’on se fait du jeu vidéo. Ce sont des expériences marquantes, à part, uniques.

Si jamais vous vous laissez tenter par l’une d’elles, n’hésitez pas à me donner votre avis par commentaire! Si jamais vous avez des suggestions de jeux dans le genre, donnez-les moi aussi!

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Le prochain article sera très certainement en rapport avec la photo, mais pour l’instant, je ne vous en dis pas plus 😉 Pensez à me suivre sur Facebook, Twitter, Instagram et Hellocoton!

Je vous souhaite de bonnes épopées vidéoludiques en attendant le prochain article,

Bien Cordialement, BISOUS ❤

Comment prendre de meilleures photos avec ton smartphone en 5 étapes

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone

Bonjour tout le monde! Je vous vois venir d’ici: encore de la photo?

Encore de la photo!
Voyez-vous, suite à un commentaire de Saba, du blog Maison des Découvertes, j’ai eu l’idée de cet article, je me suis dit que ça vous aiderait pas mal en attendant que je termine ce fichu bouquin pour le chroniquer.

Il se trouve que de nos jours, si on ne possède pas tou(te)s un appareil photo, il y a en revanche de grandes chances qu’on ait un téléphone capable d’en faire. On me souffle même que certain(e)s d’entre vous passant par ici s’en servent pour illustrer leurs blogs.

A priori, aucun souci à ça, pas vrai? Sauf que voilà, comme on le sait tou(te)s, nos amis (ou pas?) les smartphones, même les plus top moumoute du marché, galèrent parfois un peu à nous délivrer les clichés qu’on attendrait d’eux. Pourtant, qui d’entre vous n’a jamais vu des images absolument ouf sur Instagram ou ailleurs, prises avec un téléphone? Vous ne vous êtes jamais demandé par quelle sorcellerie ces gens arrivaient à de tels résultats? Vous aussi, vous voulez avoir la classe avec vos photos mobiles? C’est par ici que ça se passe!

Installe-toi donc confortablement, lecteur/trice avec ton smartphone pour tout appareil photo, on se tutoie maintenant, si ça te gêne pas ; et je vais te filer quelques petits conseils qui devraient t’être précieux!

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1 – Tu fais attention à l’éclairage

Le principal souci, avec ces petites bêtes, c’est la captation de la lumière. Tu as déjà dû vouloir prendre une photo chez toi, tard le soir, à la lueur de ton lampadaire Ikea. Admettons par exemple que tu voulais partager ta dernière lecture sur Snap ou Insta. Bon. En tout cas, perso, ça m’est arrivé. Il est fort possible qu’au mieux, tu parviennes à ça:

Papotarium - blog culturel - 5 astuces photo smartphone - Belgravia
Avec un vrai bout de chaussette de moi dedans. #glam

Alors bon, c’est pas la pire, mais dis-toi que je l’ai déjà vachement retouchée pour en arriver à ça. En gros, pêle-mêle, les soucis qui se posent à toi sont:

  • c’est flou
  • c’est tout granuleux/baveux
  • c’est jaunasse
  • c’est SOMBRE

Le délire, c’est que sur un smartphone, sans trop rentrer dans les détails, le capteur de l’appareil photo (en gros, c’est là où va s’imprimer l’image) est tout petit. Plus ces machins sont petits, plus c’est la merde moins ils assumeront les conditions extrêmes. En gros, tu as moins de marge de manœuvre que sur un appareil standard. Ça capte moins la lumière par exemple. Du coup, ton téléphone va tenter de compenser en augmentant le temps de pose (et du coup tu vas avoir du flou), va galérer à faire la mise au point (re-du flou), va augmenter la sensibilité ISO du capteur de façon indécente (vlan du grain dans ta face), tenter de se débarrasser lui-même du grain dans ta face en appliquant un post-traitement hasardeux (rendant ta photo baveuse), galèrera avec la balance des blancs (c’est ce qui rendra ta photo toute jaune) et par-dessus le marché, la photo sera QUAND MÊME SOMBRE ET MOCHE. (Parce que clairement ton téléphone t’en veut. Achète-lui une nouvelle housse, peut-être qu’il te pardonnera).

La solution? Bah y’en a deux, et pour le coup c’est vachement simple.

  • Soit tu attends qu’il fasse jour et tu prends tes photos près d’une fenêtre (le plus près possible, quitte à déplacer temporairement une table ou autre truc pouvant faire office de support où poser le sujet de ta photo)
  • Soit tu investis (très raisonnablement) dans un éclairage, genre une ou deux lampes de bureau premier prix avec ampoules « lumière du jour », comme ça tu éclaires bien tes sujets.

Par exemple, j’ai pris deux photos:

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone
Featuring: mon joli carnet de notes où j’écris mes idées d’articles.

J’utilise mon iPod Touch 6, dont l’appareil photo équivaut à peu près à celui d’un iPhone 5s (dites-moi si je me trompe!), mon téléphone lui-même étant bien trop vieux pour ces simagrées.

Sur cette photo, tu vois toute la différence que peut faire un placement près de la fenêtre. La photo de gauche a été prise au milieu de la pièce. On voit qu’elle est sombre et un peu floue. Celle de droite est clairement mieux, non?

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2- Tu fais bien bien connaissance avec ton matériel

Tu lui proposes d’aller boire un verre, tu lui poses des questions sur sa vie…
Ok, je suis pas drôle. BREF PASSONS VOUS VOULEZ BIEN?

Alors certes, c’est un téléphone, et en général on ne pense pas forcément que, comme sur un appareil, il y aura éventuellement des choses que l’on pourra régler et modifier. Pourtant, rien que ça, ça peut changer les choses! Cela vaut vraiment le coup de te poser, et soit de rechercher sur internet des informations/instructions sur le mode photo de ton téléphone, soit de te la jouer #YOLO et de bidouiller toi-même les options qui se présentent, pour voir ce que ça fait.

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone - iphone vs android

Tu vois tous ces petits pictogrammes autour de l’image que tu veux capturer? Eh bien si tu ne sais pas ce qu’ils font, essaie-les tous! Familiarise-toi, joue avec tous les paramètres, choisis un sujet, prends-le en photo avec un réglage différent à chaque fois et compare les résultats! C’est un peu l’étape de base, certains auront peut-être déjà fait tout ça, mais si ce n’est pas ton cas, vas-y. J’ai souhaité en parler, parce que mine de rien, on n’y pense pas forcément, mais il y a plein de petites choses rien que dans ces paramètres qui peuvent vachement aider. (soit dit en passant, faites coucou à Kenny, mon chat très heureux de ce potentiel accès à la notoriété)

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3 – Tu pars à la recherche d’applis photo

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone - google play store

Ça peut paraitre évident comme ça, et pourtant: l’appli photo de base de ton smartphone n’est pas la seule à pouvoir faire le job! Plus ~incroyable~ encore, il se peut que ce ne soit pas la meilleure! L’app photo des appareils Apple est particulièrement limitée du point de vue des réglages, par exemple, et ça peut s’avérer frustrant. Quel que soit le type de ton terminal (Android, iOS, Windows Phone), se balader sur le store est forcément une bonne idée. Je ne parle pas ici des applis de retouche, mais bien de celles qui servent à prendre des photos.
Il y a deux types d’appli de ce style:

  • Celles qui proposent une ergonomie type reflex, où tu pourras régler manuellement plein de paramètres (avec toujours les limitations techniques de ton téléphone, hein, bien sûr), notamment le temps d’exposition, la balance des blancs… Je ne vais pas faire de liste exhaustive, sachant que je n’utilise pas mes appareils mobiles pour prendre des photos pour mon blog, mais à l’époque j’utilisais Camera FV-5 sur Android. Une petite recherche avec les mots-clés « manual camera » devrait vous fournir de bons résultats.
  • Celles qui supplantent l’appli appareil photo sans forcément permettre des réglages en profondeur, mais apportent quand même quelques réglages sympa et aident grandement à améliorer vos images. Encore une fois, il faut fureter, mais il existe une application que je recommande énormément: Microsoft Pix. C’est un appareil photo « intelligent » qui va te mâcher une partie du travail: à chaque fois que tu prends une photo, il va en réalité en prendre plusieurs, et va te délivrer la meilleure, soit en choisissant celle qu’il estime la plus réussie (mais si tu doutes, tu as ton mot à dire) soit en combiner plusieurs pour t’offrir un résultat plus propre (notamment en conditions un peu sombres). Il n’existe pas encore de version Android de cette app, du coup voilà une liste d’alternatives potentielles. Et sinon, allez vous plaindre chez Microsoft et leur réclamer un portage Android! :p

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4 – Tu te prends pour un photographe professionnel

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone - studio
Nan mais sans en arriver là non plus, tkt

Tu vois, l’objet que tu veux prendre en photo? Bah tu lui factures la séance. Parce que t’es PRO à partir de maintenant. Non mais sans déconner, c’est promis, j’arrête les tentatives d’humour foireuses (Hahaha AUCUNE CHANCE).
Plus sérieusement, voilà ce que je veux dire: il faut te mettre dans l’idée que tu offres un shooting complet à ce que tu souhaites photographier, même si c’est un pauvre tube de rouge à lèvres qui n’appréciera même pas qu’on lui porte autant d’attention. Tu crées un petit décor, tu fais attention à la composition de l’image, tu n’hésites pas à prendre des photos de plein d’angles différents, à ajouter des accessoires pour rendre le tout moins vide, tu mets l’objet en scène… Tu peux t’inspirer des conseils que je t’ai déjà donnés ici, et qui sont tout aussi valables pour la photo avec un smartphone qu’avec un appareil photo « standard ».

L’important, c’est d’y accorder du temps et de faire fonctionner ta créativité!

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5 – Tu traites tes photos avec délicatesse

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone - retouche
Ici c’est sur iPad, par commodité

 Un fichier tel qu’une photo de smartphone, ça se chouchoute, ça se bichonne, c’est fragile. Leur résolution n’est pas très grande (d’ailleurs, checkez vos paramètres pour vous assurer que vous prenez vos photos avec la résolution maximum), il faut donc éviter le recadrage impérativement, en préférant faire attention à ce que la photo soit bien droite et bien cadrée dès le départ! Et surtout… Il faut retoucher intelligemment! Il existe pour ça un grand nombre d’applis excellentes (dont il est possible que je fasse un jour une petite liste), telles que Snapseed (iOSAndroid), VSCO (iOSAndroid), Pixlr (iOSAndroid)…

Le truc important à se mettre dans la tête c’est qu’à chaque enregistrement, ta photo subira une perte de qualité. Donc plus tu vas utiliser appli après appli pour retoucher la même photo, (par exemple parce que Appli 1 a un filtre que tu adores, mais pas d’option « netteté », une option qu’a Appli 2, après quoi tu passes à Appli 3 pour ajouter un cadre et ainsi de suite…) plus ce sera beurk. Je te conseille donc d’utiliser une seule appli par photo, quitte à faire des concessions ou à chercher un peu plus longtemps l’appli qui aura toutes les fonctionnalités que tu souhaites. Tu peux avoir un tas d’applis différentes, ça c’est sans souci, mais évite de passer une seule photo à la moulinette de chacune d’entre elles 🙂

Pour les retouches elles-mêmes, même principe: modération. Si tu ne veux pas que cela ressemble à de la bouillie de pixels, retouche intelligemment: un peu de luminosité, une petite correction de contraste, une MICRO dose de netteté (il faut VRAIMENT ne pas en abuser), y aller mollo sur la réduction de bruit… Bref, tu fais ta petite sauce, mais vas-y mollo. Idem pour les filtres. Tu en choisis UN par photo, dans l’idéal l’application proposera de l’estomper un peu: sers-toi de cette option!

Papotarium - prendre de belles photos avec son smartphone
Voici le résultat final, retouché avec Snapseed.

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Et voilà, maintenant, en théorie, t’es reboosté(e) et t’as plein de nouvelles idées et pistes à explorer sur la route de la photo avec ton smartphone! De nos jours, les téléphones produisent des résultats tout à fait corrects et exploitables pour qui sait s’en servir astucieusement. C’est désormais ton cas! Si jamais tu as d’autres astuces que tu aimerais partager avec les lecteurs (et avec moi 😀 ) n’hésite pas à en parler dans les commentaires!

Je te souhaite une collaboration photographique longue et fructueuse avec ton téléphone, et en attendant la suite, c’est avec bienveillance et allégresse (non, j’en fais *jamais* trop) que je te dis:

Bien Cordialement, BISOUS ❤

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4 petits jeux iOS à découvrir de toute urgence

Salut les gens!

Bon, je me rends compte que je n’ai pas encore parlé de jeux vidéo ici. OR, il faut quand même dire que c’est une autre de mes passions, et que vu qu’on est au tout début de ce blog, j’aimerais bien proposer assez vite un éventail exhaustif de tous les thèmes que j’ai envie d’aborder. C’est pourquoi aujourd’hui, je vais vous parler un peu de jeux vidéo.

Je suis davantage une joueuse console, en temps normal, mais voilà, j’aime beaucoup suivre certaines chaînes gaming sur YouTube, et parfois, je tombe sur des présentations de jeux qui ne se trouvent pas vraiiiiment sur console. Ajoutez à cela qu’il fallait que je garnisse un peu ma tablette toute neuve de quelques jeux de bon aloi, et voilà comment, il y a quelques semaines, j’ai décidé de me munir d’un peu de crédit à dépenser sur l’App Store, dans l’espoir d’acquérir quelques petits trucs pas forcément récents, mais qui me faisaient envie depuis plus ou moins longtemps.
Et du coup, j’ai décidé que j’allais vous les faire découvrir, parce qu’ils sont quand même sacrément chouettes.

Papers, Please
papotarium - Papers, please
…dont voici l’écran-titre.

Papers, Please, c’est un jeu créé par le formidable Lucas Pope, dont j’adore toutes les créations (il a notamment participé plusieurs fois au Ludum Dare, et ses participations à ce concours sont listées sur sa page et jouables gratuitement, si vous voulez vous faire une idée de son univers.)
Et alors attention, parce que Papers, Please, c’est un peu particulier, comme délire. On pourrait définir ça comme une simulation de garde-frontière, dans un univers et un pays fictifs mais rappelant très furieusement l’ancien bloc Soviétique. Votre boulot, c’est de contrôler toutes les personnes souhaitant entrer dans votre pays, et ce en vérifiant que

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Un screenshot tiré du site, qui représente la version PC du jeu. La seule chose qui diffère dans la version mobile est la disposition de tous les éléments.

tous leurs papiers sont bien en règle. Le temps est limité, et le jeu se divise en « journées » qui durent peut-être une dizaine de minutes? Je ne sais plus exactement, je ne joue jamais chrono en main, mais tout ça pour dire que cela peut se prêter à des sessions de jeu assez courtes. Vous disposez de plusieurs outils vous aidant à la vérification des documents de chaque personne entrante, ainsi que d’un petit livret mis à jour au début de chaque journée de travail. Parce que oui, le règlement, il change chaque jour. A votre charge, donc, de vérifier les dates d’expiration, les photos, l’authenticité du sceau d’un document… Plus les jours avancent, plus la paperasse se fait conséquente. Il faut donc être rapide et observateur. Question gameplay, c’est simple et sans chichis, c’est du drag and drop tout ce qu’il y a de plus basique. Et niveau graphismes, on a droit à du bon gros pixel, on aime ou on n’aime pas, perso j’aime bien, et en plus de ça, ça renforce le côté « 1982-en-Allemagne-de-l’Est » (oui, parce qu’on a beau ne pas être explicitement en Allemagne de l’Est, le fait que notre poste-frontière se situe à cheval sur les villes de Grestin Est et Ouest, ça met un peu la puce à l’oreille niveau inspirations). J’ajoute que le jeu raconte une véritable histoire, dont la fin (parmi les 20 disponible) dépendra de vos choix dans le jeu. On peut donc aisément y rejouer autant de fois que l’on veut, il y a plein de trucs à débloquer. Et surtout, ce jeu nous file quand même une sacrée putain de sensation de pouvoir qui est, ma foi, bien délectable. Un OVNI vidéoludique comme je les aime, disponible sur iOS ainsi que sur Steam. A noter, il intègre désormais une traduction Française.

 

You Must Build A Boat (Tu Dois Construire Un Bateau!)

Papotarium- You must build a boat

Dispo sur Steam, Android et iOS cette fois-ci, ce jeu est un genre de mix entre un match-3 type Candy Crush (j’essaie de donner envie à tous les accros, là!), mais avec un twist. Dans ce jeu, il s’agit donc de connecter 3 éléments (ou plus) identiques sur un tableau, mais pas sans aucun but, non non non. Là, CA SERT A QUELQUE CHOSE.
L’écran se divise en deux parties: le fameux tableau où l’on devra, donc, foutre nos 3 éléments côte à côte pour les faire disparaître, et la représentation du niveau où évolue notre personnage en side scrolling, et auquel il va falloir faire gaffe, parce que selon les obstacles que ce brave gugusse rencontre, il s’agira de s’arranger pour matcher les symboles qui l’aideront à surmonter lesdits obstacles. Par exemple; Gugusse est face à un coffre? Il va falloir matcher des clés. Il est face à un ennemi? Faudra matcher des armes. Et ainsi de suite, jusqu’à la fin du niveau. Et dans quel but?
Eh ben j’ai envie de dire que si t’as lu le titre du jeu, t’as deviné, mais pour les deux-trois qui suivent pas au fond, je vais quand même répéter: TU DOIS CONSTRUIRE UN BATEAU. VOILA. En effet, en-dehors des niveaux de jeu eux-mêmes, notre héros et son équipe (qui

you must build a boat - gameplay - papotarium
L’esthétique me rappelle furieusement les RPGs de l’époque SNES

grandira au fur et à mesure de ses rencontres) sont sur un navire tout minable. Or, plus vous avancerez dans le jeu, plus vous récupèrerez de PNJ qui viendront peupler et rendre plus impressionnant votre rafiot. Ces PNJ vous aideront également à accroître vos capacités, parce que quand je dis match-3 avec un twist, c’est un vrai twist. Il a pas mal d’aspects très axés RPG, ce qui rend la progression plus addictive car plus récompensée, on a le plaisir de voir grandir notre bâtiment, de recruter d’autres gugusses de tout poil, d’apprendre des sorts trop cool…
Et quand je dis addictif, je le pense. D’ailleurs, rien que d’y penser, j’ai la musique du jeu en tête. Car les musiques y sont très cool, tout aussi délicieusement rétro que les graphismes (là aussi, on est dans le pixel!). Attention cependant, c’est un jeu où il faut être rapide, très rapide, et avoir les bons réflexes au bon moment! De même, le jeu est en Français, pour les moins anglophones d’entre nous.

 

Reigns

reigns - papotarium

Le Roi est mort, vive le Roi!

En gros, c’est un peu la phrase qui peut résumer ce Reigns. Dispo sur Steam, Android et iOS, le jeu vous fait incarner, non pas un Roi, mais TOUS les Rois les uns après les autres. Vous vous faites tuer, sortir de votre château par la manière forte ou autre petit souci vous conduisant à la fin de votre règne? PAS GRAVE, vous incarnez directement votre propre successeur. Et alors, comment ça se passe? C’est très très simple. Le jeu se présente sous forme de cartes sur lesquelles on trouve un personnage qui s’adresse à vous ou un

papotarium - reigns - gameplay
Oui à gauche, non à droite: un simple glissement de carte vous permet de faire vos choix.

événement auquel vous devez réagir. A chaque fois, deux choix différents s’offrent à vous, que vous sélectionnerez en faisant glisser la carte à droite ou à gauche de votre écran. Chaque choix aura une répercussion, négative ou positive, sur une ou plusieurs des quatre jauges que vous devez surveiller. Celles-ci indiquent la satisfaction de l’Église, du Peuple, de l’Armée et la dernière représente la fortune du royaume. Et vous, votre but, c’est de garder tout ça sous contrôle, équilibré, ni trop haut ni trop bas, sans quoi vous souffrirez de conséquences plus ou moins désastreuses.
On est face à un jeu facile à prendre en main, ne demandant aucun skill particulier autre que la faculté de prendre des décisions, ce qui en fait un jeu pas du tout prise de tête, pas du tout frustrant puisque la chute de votre Roi ne marquera pas le Game Over, mais un simple passage à la génération suivante. En plus de ça, Reigns est bourré d’humour, jouable en Français, le design est simple mais soigné, il ne coûte pas cher, et il est très amusant à jouer à deux ou plusieurs: Comme il y a trèèèèès peu de choses à assimiler avant de pouvoir s’y mettre, on peut très facilement faire faire ce jeu même au moins gamer d’entre nos connaissances, ce qui peut amener à des sessions très agréables: quand notre règne est terminé, on passe au joueur suivant, et ainsi de suite!

Crypt Of The NecroDancer

crypt of the necrodancer - logo - papotarium

Attention, il faut aimer les Rogue-like. Et avoir le rythme dans la peau. Eh ben devinez quoi, je ne suis dans aucun des deux cas. Et pourtant, j’aime ce jeu. Je suis NULLE à ce jeu, mais je l’aime. Je n’ai même pas terminé le premier donjon, mais c’est pas grave, j’aime. Dispo sur iOS et Steam, Crypt of The NecroDancer, c’est un jeu dans lequel il va s’agir de parcourir des donjons générés aléatoirement, en combattant des ennemis de plus en plus forts, en récupérant des objets… Donc, le principe même d’un Rogue-like, quoi, hein.
OUI, MAIS VA FALLOIR LE FAIRE EN RYTHME, BITCH. Et alors, déjà que je suis pas super super douée sur un jeu de ce genre *normal* mais alors quand il est, en plus, question de suivre un rythme…
Sauf que voilà, même en étant tout naze, ce jeu est excellent à jouer. Les musiques sont juste EXTRA, entraînantes, tout bouge en rythme, ça force à une certaine concentration, du coup bah… Le tout est complètement HYPNOTIQUE. Et en plus, si vous en avez marre de la (très très bonne) bande-son du jeu, vous pouvez

papotarium - crypt of the necrodancer
Le sol s’éclaire façon DISCO dès que vous enchaînez les combos.

aussi jouer au rythme de vos PROPRES musiques. Genre, votre chanson préférée du moment. Cela peut même être assez cocasse, selon le choix de la chanson.
La prise en main sur tablette n’est pas excellentissime, malgré les différentes options de contrôle proposées, c’est pas confortable, ni intuitif, les mains fatiguent vite. Je vous conseillerais donc quand même plus de vous tourner vers la version PC, et de jouer à la manette. J’avoue ne pas trop avoir réfléchi, mon but premier étant à ce moment d’avoir des jeux auxquels jouer partout. Ça reste tout à fait gérable, hein, mais… Je suis peut-être pas assez entraînée. J’en sais rien. Mais sachez que l’ergonomie tablette, bofbof. Niveau graphismes, encore une fois, c’est du pixel typé 16-bit, (décidément, hein), très détaillé, très chatoyant, les sprites sont super bien animés, bref, un régal pour les oreilles et pour les yeux, donc, que ce Crypt of the NecroDancer.

BREF.

Bref, voilà, c’étaient donc les quatre jeux que je voulais vous présenter aujourd’hui, si vous cherchez des petits softs sympa, un peu insolites à vous mettre sous la dent à tout moment de la journée. Bien sûr, c’est une sélection limitée et subjective, mais ils ont été quatre jeux coup de cœur pour moi (surtout Papers, Please!!), et je me suis dit qu’en attendant la fin de ma lecture en cours (qui traîne un peu, je l’avoue, vu que j’ai pas vraiment eu le temps de m’y remettre), j’allais vous les faire découvrir. N’hésitez pas à partager vos propres découvertes vidéoludiques en commentaire, et à faire tourner le blog autour de vous (pas au sens propre, hein, vous auriez du mal)!

EN ATTENDANT LA PROCHAINE FOIS, devinez comment je vous dis au revoir?
Bien évidemment, avec un fabuleux:

Bien Cordialement, BISOUS ❤